Cette nouvelle CNIE est d’un format carte de crédit, très sécurisée, dotée d’un composant électronique qui contient les informations qui y figurent : nom, nom d’usage, prénoms, date et lieu de naissance, plus l’image et les empreintes digitales, à l’instar de ce que contient la puce d’un passeport.
Elle est également dotée d’un QR code avec les mêmes mentions, ce qui permettra de vérifier rapidement une éventuelle fraude si la photo a été changée.
Elle contiendra aussi l’adresse (il y aura 2 adresses pour les enfants en garde partagée).
Présentée comme « plus sécurisée » grâce à la biométrie et destinée à mieux lutter contre la fraude, la nouvelle carte nationale d’identité, réputée inviolable, sera faite en polycarbonate et inscription laser et sera produite à l’Imprimerie nationale, à Douai (Nord)
Elle sera déployé progressivement dès les prochains jours dans des départements « pilotes » avant d’être généralisé à toute la France à compter du 2 août 2021. Cette nouvelle carte sera valable dix ans. « Cette volonté de modernisation s’inscrit dans un cadre européen, l’ensemble des Etats membres de l’UE s’étant engagés, par un règlement du Parlement européen et du Conseil de l’Europe, à mettre en circulation un nouveau format de cartes d’identité au plus tard le 2 août 2021 », souligne le ministère.
Données biométriques
Outre l’état civil du titulaire, elle contiendra ses données biométriques, comme deux empreintes digitales, et des éléments en relief pour les malvoyants. « Les usagers ont également la possibilité d’indiquer deux adresses au verso pour les enfants en résidence alternée chez leurs parents », précise le communiqué.
Pensée pour mieux lutter contre l’usurpation d’identité, la carte intégrera une série de technologies, comme un dispositif holographique de nouvelle génération, une puce sécurisée et une signature électronique, ajoute le texte, qui assure que la protection des données personnelles sera garantie. « L’usage de cette nouvelle carte nationale d’identité reste inchangé » et peut « également servir de titre de voyage, certains Etats (UE et hors UE) l’acceptant au même titre que le passeport », rappelle le ministère.